Un mode simple et ludique qui me correspond mieux
Et c’est reparti pour un tour ! Je viens enfin de tomber d’accord sur un mode simple et ludique qui me correspond bien mieux. Depuis le lancement de mon concept, si on veut vraiment appeler ça comme ça, le doute m’a harassé. Pourquoi ? Tout simplement parce que je n’arrivais pas au résultat escompté. Pas assez axée sur les mots, je voulais absolument m’éloigner du visuel du texte noir sur fond blanc ou inversement. Mais comment faire pour être lisible et mettre seulement les mots en avant ? Comment également réussir à avoir ma “patte” visuelle qui corresponde à ma propre identité et qui puisse me démarquer ?
Les mots pour les mots
J’adore la police d’écriture manuscrite que j’utilisais jusqu’à maintenant mais j’ai décidé d’opter davantage pour une typo de machine à écrire. Je continue à utiliser la première mais pour une poignée de modèles type post-it. Après, il était difficile de me séparer du fond blanc. Oui ok, mais les mots (en noir) ressortent, me direz-vous. Certes, mais c’est un peu ce qu’on voit partout. Bref, je commence à mettre de la couleur plutôt claire et pastel, un peu comme du surligneur et ça ne me va pas du tout. Entre temps, je pense à des petits bouts de papier déchirés façon scrapbooking. L’idée creuse son chemin… puis vers la fin des vacances de Toussaint, ça commence à germer.
Entre sobriété et couleur
Je pars faire des courses en famille et achète une bonne brochette de washi tapes. Pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas encore, ce sont des petits rouleaux adhésifs originaires du Japon. Ils sont en papier de riz, décorés à toutes les sauces et de toutes les couleurs. Même si je connaissais déjà, j’ai une illumination ! Et si je me servais de cette idée pour illustrer, de façon minimale, mes petits mots.
Il ne me restait plus qu’à ajouter un fond de page quadrillée, style feuille à petits carreaux pour faire ressortir le tout et conserver mes mots en noir et blanc. J’encadre, ensuite, mes mini strophes au dessus et en dessous avec une bandelette de washi tape, et le tour est joué.
Retour sur les bancs de l’école
Comme une machine à remonter le temps (pas si lointain non plus), je revois ma fille en maternelle, illustrer des formes avec des graphismes : pois, ronds, traits, ondes, étoiles… exercice que, bizarrement, j’enviais à l’époque. J’ai dû éveiller la part d’enfant en moi, qui n’est pas trop enfouie non plus. Bref, le résultat est là et l’important est qu’il me plaise. En alliant juste un peu de couleur, un graphisme simple et minimaliste et une mise en avant des mots, je trouve enfin la solution qui me correspond. Parce que l’important, pour moi, c’est le travail des mots, leur mise en avant et qu’ils puissent, à la fois, toucher petits et grands.
J’ai hâte de vous partager le résultat, au jour le jour sur instagram, et pour les plus pressés, ils sont tous postés sur le portfolio une fois créés.